Pablo Vazquez Martinez

Mon grand père est né en 1930 à Sestao en Espagne. Il est décédé à l’âge de 94 ans, prés d’un siècle de vie dans lequel il aura connu Guernica, la guerre d’Espagne, la 2nd guerre mondiale, la guerre d’Algérie et le passage au 21e siècle. Le secret de sa longévité, ce n’est pas les balades à vélo, les marches en ville pour aller acheter le journal, ni même le petit verre de vin rouge du déjeuner. Le secret c’est Louisette. Merci Mamie de t’être occupé aussi bien de lui et de nous avoir offert, par la même occasion, toutes ces années de souvenirs. Pablito, Pablo, Paul, Papa, Papy, Papychulo, quel nom choisir pour parler de toi ? Pablito ? Le frère de Joseph, Lili, Esther, Rémy et Paquito. Pablo ? Réfugié basque, tailleur de métier à l’atelier de papé Ramiro ? Qui était si proche de sa maman Antonia et qui faisait passer sa famille avant tout. Le mari de Louisette, qui l’a accompagné pendant 64 ans de mariage, sans parler des autres années de danse aux bals. Paul ? Qui a été envoyé 28 mois en Algérie, le militant socialiste de toujours à la quête de son idéal, qui partait coller des affiches la nuit. Celui que l’on pouvait croiser tout sourire, en ville, assis toujours sur le même banc, renommé par taquinerie « Banc des sénateurs » pour parler politique et débattre des dernières actualités. Le beau frère qui sait tout réparer, le tonton toujours présent sur qui on peut compter. Le membre des « Metaneuf », toujours prêt a rire et a se mettre en scène. Celui qui danse le chevalet. L’ami fidèle d’une vie entière pour les plus privilégiés. Papa ? Qui a élevé Jean Marc et Nathalie. Celui qui assiste a chaque match de foot, chaque compétition de natation. Celui qui travaille au lycée à Pezenas, et a qui on ne peut pas cacher les possibles mauvaises notes ou les retards. Celui qui était si fier de voir son fils rentrer à la gendarmerie, et du parcours professionnel de sa fille. Celui qui a toujours été là pour soutenir, superviser, surveiller chaque projet. Celui qui répond toujours présent, même en pleine nuit et même pour déménager. Papy ? Qui nous a gardé Pierrick, Jean Baptiste et Moi. Celui qui malgré sa pudeur a su montrer sa douceur a nos enfants respectifs. Celui qui fait des sourires attendris, qui apprend a faire des roulades, qui fait des échasses, du patin a roulettes, qui emmène en vacances, qui filme pendant des heures, sans bouger, tout nos jeux d’enfants, tout les événements. Celui qui part aux puces à Paulhan, pour remplir le garage de tout ce qui pourrait nous être utile un jour. Papychulo ? Celui qui m’a élevé moi, qui m’a montré qu’il n’y a qu’une lettre entre Papy et Papa. Celui qui faisait des heures de train la nuit pour me récupérer, celui qui me faisait répéter chaque soir « Hasta Manana descansar, si algo ocurre, avisar ». Celui qui me chantait « comme un petit coquelicot » au volant de sa visa. Celui qui m’a donné le gout du passé, de savoir d’où l’on vient, l’importance de connaitre son histoire mais aussi celle avec un grand H. Celui qui m’a appris qu’avoir de l’instruction c’est bien, mais que ce n’est rien si on n’a pas de valeurs. Celui qui me prouvait qu’il m’aime, car il n’y a pas plus belle preuve d’amour que de donner le dernier bout de glace, celui en chocolat. Impossible de choisir, donc je parlerai de l’homme que tu étais : le bricoleur qui a construit la maison, et qui savait tour réparer, le protecteur qui mettait sa famille avant tout. Je parlerai de ta patience et ta minutie légendaire. Je parlerai des valses avec mamie et de toutes les chansons. Je parlerai des cassettes et des vidéos. Je parlerai de tes engagements et de tes idéaux. Je parlerai de tout ce que tu as été et reste. Tu es tatoué sur ma peau pour toujours, ancré dans ma vie à jamais. La seule chose que tu ne m’as pas apprise, c’est de vivre dans un monde sans toi. Tu me manques pour la vie. Je t’aime, toi aussi, beaucoup ? Beaucoup. Adios Papychulo.

Dans cette épreuve difficile, nous adressons nos condoléances à toute la famille.

Au nom du comité FNACA de TOURBES et de ses adhérents je vous présente nos sincères condoléances en ces moments si douloureux

Nos pensées vont vers vous dans ces moments de tristesse. Que papy Paul repose en paix . Solange Layec et Sophie Le Roux

De tout cœur avec vous ,nos sincères condoléances ,grosses bises à toute la famille.

Mes sincères condoléances à la famille. Je suis de tout cœur avec vous.